Quelles en sont les causes et que peut-on y faire? Afin de lever le voile (on ne saurait mieux dire!) sur cette réalité, j’aborde ici les conditions médicales susceptibles d’entraîner pareil état de confusion, ainsi que quelques-unes des options thérapeutiques que peuvent offrir les professionnels de la santé...
Qu’est-ce que le brouillard mental?
La sensation d’avoir le cerveau « embrumé » ou « dans la ouate » n’est pas une pathologie en tant que telle, mais plutôt la perception subjective d’une personne de ne pas pouvoir penser aussi clairement qu’à l’habitude. Le sujet dira alors qu’il est confus, qu’il perd la mémoire, ou encore qu’il se sent abattu ou découragé. Or, ce sont là des manifestations associées à différents problèmes de santé.
Quels sont les symptômes?
Le brouillard mental peut affecter grandement le rendement professionnel ou scolaire, ainsi que la qualité des interactions sociales; il peut aussi accroître le risque d’accidents et de blessures. Il n’est pas rare de voir alors s’ensuivre une baisse de l’estime de soi, qui entraîne à son tour isolement et appréhension. Comme le brouillard mental n’est pas une maladie pouvant faire l’objet d’un diagnostic, mais plutôt une expérience subjective résultant d’une cause sous-jacente, les symptômes sont variables :
- Incapacité de se concentrer ou de penser clairement
- Sensation d’avoir le cerveau dans la brume ou le brouillard
- Trous de mémoire
- Perte de vigilance ou réflexes plus lents
Quelles sont les causes?
Il faut évidemment vérifier s’il ne s’agit pas d’un problème d’ordre neurologique (par exemple la démence); sinon, d’autres facteurs peuvent être à l’origine d’un état de brouillard mental :
- Troubles de la glande thyroïde (par ex. : hypothyroïdie infraclinique ou primaire)
- Hypoglycémie
- Périménopause
- Carences nutritionnelles (par ex. : manque de vitamine B12, phénomène courant après l’usage prolongé d’antiacides)
- Certaines intolérances alimentaires (au gluten, entre autres)
- TDAH/TDA et autres troubles neurologiques
- Infections (par ex. : maladie de Lyme)
Que peut-on faire?
En tout premier lieu, consultez un professionnel de la santé qui pourra effectuer une analyse sanguine ainsi que d’autres examens diagnostiques. Résistez à la tentation de vous autoprescrire des suppléments en vente libre sans connaître la véritable cause du problème. Vous éviterez ainsi de subir d’éventuels effets indésirables ou interactions inexpliquées; c’est une question de sécurité!
Si les résultats de vos tests sont normaux, vous pourriez peut-être discuter d’autres options avec un docteur en naturopathie agréé, afin par exemple de passer des examens de la thyroïde plus approfondis, de mesurer vos niveaux de vitamines B12 et D ou de zinc, d’analyser la production de stéroïdes par vos glandes surrénales, etc.
Une fois la carence corrigée s’il y a lieu, d’autres solutions pourront s’ajouter comme la modification du régime alimentaire, la thérapie, ou encore une combinaison de plusieurs options.
Et pour finir... bougez! Je sais, je sais, ce n’est pas évident, surtout quand la motivation n’y est pas. Mais sachez que la marche ou la course à pied améliorent la circulation sanguine dans le cerveau (ainsi que dans toutes les cellules de votre corps), libérant des endorphines et favorisant un état de bien-être. Ce serait dommage de s’en priver!
