Votre enfant souffre-t-il de phobie scolaire?

La phobie scolaire au même titre que la phobie des araignées ou des avions, est une peur irrationnelle, persistante et complètement disproportionnelle par rapport au danger réel.

Santé des enfants | Stress et sommeil

asktheexpert
Sonia Chartier
@AVogel_ca


14 septembre 2017

À l’aide quelqu’un??

J’ai la phobie de mettre ma tête sous l’eau. Je sais nager, je sais que je peux facilement remonter à la surface quand je le veux et je suis parfaitement capable de retenir mon souffle. Ma peur est totalement irrationnelle, mais juste de m’imaginer mettre ma tête sous l’eau me met dans un état de panique.  J’ai des sueurs froides, mon cœur bat trop vite, etc.

Ado, je n’acceptais aucune invitation à des fêtes de piscine; les risques d’immersion étant bien trop grands. Heureusement pour moi, ce n’est pas si compliqué de passer sa vie sans mettre sa tête sous l’eau.  D’autres moins chanceux ressentent une peur intense et irrationnelle face à des situations difficiles à éviter : phobie des ascenseurs, des orages, phobie sociale ou encore celle aller à l’école.

La phobie scolaire

Ce type de phobie surgit surtout à l’arrivée en maternelle, puis un peu plus tard chez les 11 à 14 ans, à la fin du primaire ou au début du secondaire.  Elle touche environ 1% des enfants, filles autant que garçons, et constitue près de 5% des raisons de consultations en pédopsychiatrie.

Les causes des phobies ne sont pas toutes parfaitement comprises médicalement parlant. Trois types de causes sont possibles :

  • Élément déclencheur : on sait qu’une phobie se développe souvent à la suite d’une expérience négative, d’un évènement traumatisant ou d’une crise de panique ou d’angoisse liée à une situation spécifique.
  • Hérédité et milieu: Il peut y avoir un lien entre notre phobie et la phobie ou l’anxiété ressentie par un de nos parents. Ce qui n’est pas clair, c’est s’il s’agit d’un comportement acquis ou d’un héritage génétique. Une phobie scolaire pourrait prendre racine dans l’angoisse de séparation ressentie à la maternelle.
  • La fonction cognitive pourrait aussi jouer un rôle dans le développement des phobies spécifiques.
  • Les troubles de sommeil, la baisse d’estime de soi et la dépression constituent d’importants facteurs de risque de phobie scolaire.

L’élément déclencheur d’une phobie vis-à-vis l’école est parfois reliée à une spécificité telle un déficit d’attention, un trouble de la motricité fine (par exemple difficulté à tenir un crayon), une anxiété de performance, etc.  L’enfant s’y trouve confronté à chaque fois qu’il se présente à l’école; il peut se sentir « pas pareil », ridiculisé ou jugé. La réaction d’angoisse intense ressentie est telle qu’il prend tous les moyens à sa disposition pour éviter de se retrouver dans une telle situation.  L’enfant refuse d’aller à l’école; certains font des crises, d’autres sont carrément malades.

Les réactions devant la situation angoissante sont variées :

  • Un sentiment immédiat de peur intense, d’angoisse et de panique lorsqu’on doit aller à l’école, ou même quand on y pense. L’angoisse augmente à l’approche de l’école.
  • On se sent impuissant à contrôler cette peur qu’on sait irrationnelle et disproportionnelle.
  • On fait tout en notre pouvoir pour éviter la situation comme ne pas se présenter à l’école, s’accrocher à nos parents (selon l’âge), faire des crises de colère, etc.
  • Si on est à l’école, on fonctionne difficilement car continuellement sous l’emprise d’une angoisse bien réelle.
  • Le corps manifeste aussi le sentiment: cœur qui débat, sueurs, hyperventilation ou difficultés respiratoires, nausées, mal de ventre, mal de tête, etc.

Pour les parents, il faut savoir qu’il vaut mieux ne pas prendre la phobie pour un caprice et de s’en occuper au plus tôt.  Si un enfant n’apprend pas à contrôler sa peur et ses réactions, il peut éventuellement adopter des comportements destructeurs tel l’usage de drogues ou d’alcool (pour s’évader), des troubles de l’humeur, etc.

Que faire?

Pour traiter la phobie scolaire, on recommande de consulter son pédiatre et un psychothérapeute afin de bien cerner le problème et d’apprendre à l’enfant à contrôler ses émotions face à sa peur.

Loin de prétendre pouvoir soigner la phobie, certains produits naturels peuvent tout de même aider le corps à mieux gérer le stress généré par la peur, et à améliorer la fonction cognitive.

Parmi les plantes assez douces pour les tout-petits de la maternelle, mais tout aussi efficaces pour les plus vieux, on retrouve l’avoine fleurie (ou Avena sativa si vous préférez le latin). Elle est réputée très favorable au système nerveux en période de stress et est souvent utilisée dans les cas d’anxiété aigüe.

Les Oméga-3 participent au développement du cerveau et du système nerveux des enfants jusqu’à l’âge de 12 ans. Ils soutiennent les facultés dont on a besoin à l’école. Un supplément riche en vitamine B permettrait aussi de mieux fonctionner en période de stress et d’améliorer la concentration.

Combinés à une thérapie pour guider les efforts de l’enfant, ces produits de santé naturelle ne peuvent que faciliter son cheminement.

Références:
http://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=phobie-scolaire
http://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/specific-phobias/symptoms-causes/dxc-20253341
McNamara et al; Am. J. Clin. Nutrition, 2010 &  Craig et al.The American Journal of Clinical Nutrition, 2005

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