Puberté et périménopause : quand les hormones s’emmêlent…

Dès que la femme est en âge de procréer, ses hormones se mettent à fluctuer selon une chorégraphie fort complexe afin d’assurer sa capacité de reproduction.

Ménopause et périménopause | Santé des femmes | SPM

Monique Cazelais
Monique Cazelais
@AVogel_ca


03 janvier 2019

Le chaos hormonal

Durant l’enfance, les petites filles sont occupées à jouer, apprendre et grandir (tout comme les petits garçons d’ailleurs) et c’est très bien ainsi – aucune activité hormonale associée à la reproduction n’a cours à cet âge de la vie. Puis, à la puberté, la situation change plutôt soudainement et de façon parfois explosive, comme si un volcan d’hormones était en éruption. Cette période de transition peut durer plus ou moins cinq ans. S’ensuivent alors des années de calme relatif, ponctuées chaque mois par les menstruations – jusqu’à ce que le chaos hormonal se manifeste à nouveau pour finalement mettre un terme aux années de fertilité de la femme. Tout comme la puberté, cette période de transition peut durer environ cinq ans, jusqu’à ce que l’organisme trouve un nouvel équilibre.

Certains facteurs (le mode de vie, le régime alimentaire, le stress, etc.) peuvent toutefois troubler le rythme des années de fécondité de même que la tranquillité de la postménopause. La bonne nouvelle, c’est que la femme peut agir positivement sur tous ces éléments à condition d’être bien informée et outillée. Et pour cela, il faut d’abord comprendre ce à quoi on a affaire.

Le cycle menstruel

L’œstrogène    
Au cours de la première phase du cycle menstruel, les niveaux d’œstrogène grimpent en même temps que s’épaissit la muqueuse de l’utérus, appelée endomètre. En plus d’exercer un léger effet antidépresseur, l’œstrogène est également bon pour les intestins, l’équilibre fluidique, la densité osseuse, la mémoire et la peau (car cette hormone stimule la production de collagène). On ne s’étonnera donc pas qu’à ce moment du cycle, la plupart des femmes se sentent positives, heureuses et épanouies, du moins sur le plan hormonal. La nature fait bien les choses : c’est lorsque l’œstrogène est à son maximum et déclenche l’ovulation que les femmes sont les plus fertiles et qu’elles ont en général le plus de désir sexuel.

La progestérone
Après l’ovulation, pendant la deuxième moitié du cycle, c’est au tour des niveaux de progestérone de monter. Cela protège l’endomètre pour le préparer à accueillir un ovule fécondé, le cas échéant. Au cours de la dernière semaine du cycle, si l’absence de fécondation se confirme, les niveaux d’œstrogène et de progestérone chutent et le corps commence à se débarrasser de la muqueuse inutilisée, d’où les saignements appelés menstruations. Lors de la deuxième moitié du cycle, la chute de l’œstrogène peut déclencher des émotions contraires à celles que la hausse de la même hormone avait entraînées : la femme peut alors se sentir déprimée, avoir tendance à pleurer, devenir irritable ou même éprouver de la colère. Certaines reconnaîtront peut-être là des symptômes familiers du syndrome prémenstruel (SPM).

Le SPM
Le SPM peut survenir une ou deux semaines avant les menstruations; les symptômes sont à la fois de nature physique et émotionnelle. Les chercheurs travaillent encore à comprendre comment et pourquoi ces symptômes se manifestent. Cependant, une chose est sûre : l’équilibre entre les deux principales hormones féminines que sont l’œstrogène et la progestérone joue assurément un rôle de premier plan.

La « danse » des hormones que nous avons évoquée plus tôt est associée à la génétique, mais elle peut aussi être largement influencée par le régime alimentaire, les habitudes de vie et le stress. Au lieu de considérer le SPM comme une fatalité, voyez-le plutôt comme une invitation de votre corps à vivre sainement. Et si vous profitez de cet enseignement pendant que vous avez encore vos règles, vous préparez le terrain à une périménopause plus harmonieuse.

La périménopause, un renouveau et une deuxième adolescence

À l’approche de la ménopause, le cycle menstruel risque d’être passablement bouleversé. Au début, les niveaux d’œstrogène peuvent culminer plus tôt dans le cycle, provoquant des menstruations abondantes et une sensibilité au niveau des seins. Si l’œstrogène atteint un sommet plus tardivement, les pertes seront probablement plus légères ou même inexistantes.

Des symptômes de baisse d’œstrogène peuvent alors apparaître, par exemple : bouffées de chaleur et sueurs nocturnes; anxiété démesurée; modifications de la condition de la peau, des cheveux et des ongles; baisse d’humeur et perte de libido; sécheresse (vaginale, cutanée, oculaire); douleurs articulaires; fatigue; trous de mémoire.

Chez un petit nombre de femmes, les menstruations cessent du jour au lendemain et c’est terminé. Mais pour la plupart, en particulier en Amérique du Nord, les symptômes de la transition peuvent s’étirer sur plusieurs années.

La phase durant laquelle les menstruations sont toujours présentes (d’une manière ou d’une autre) porte le nom de périménopause. Certaines en parlent comme d’une deuxième adolescence, pas seulement en raison du chaos hormonal qui l’accompagne, mais aussi parce que cette période peut être une occasion de réorienter sa vie alors que les obligations familiales et les priorités commencent à changer. Les symptômes peuvent provoquer une réflexion sur notre façon de vivre ou même servir de catalyseur pour y apporter d’importants changements. Et d’ailleurs, a-t-on d’autres options? Faire comme si de rien n’était, baisser les bras et prendre son mal en patience jusqu’à la retraite?

Parallèles entre la puberté et la périménopause

Christiane Northrup, obstétricienne-gynécologue spécialisée en santé féminine depuis des décennies, fait la comparaison suivante :
« Comme la périménopause, la puberté est une période où on est appelée à "évoluer ou mourir". Où on éprouve le même besoin impérieux de se réaliser et de s’épanouir... L’éveil hormonal amène la jeune fille à se poser des questions existentielles, à apprivoiser son intuition et à bâtir son estime d’elle-même, en même temps que son corps et son esprit sont en plein épanouissement. À peine quelques années plus tard, lorsque son équilibre hormonal se sera à nouveau stabilisé, elle aura franchi un autre cap sur le plan de la maturité et du pouvoir. Lorsqu’elle atteindra la ménopause, elle pourra faire le bilan de tout le processus qu’elle vient de vivre et, une fois de plus, revoir ses convictions et ses comportements alors qu’elle amorce un "second début", c’est-à-dire la deuxième moitié de sa vie. »

Elle poursuit en disant que « puisque les changements liés à la périménopause peuvent survenir jusqu’à dix ans avant la ménopause, les filles amorcent souvent leur puberté en même temps que leur mère entre en périménopause. C’est là une occasion en or d’intervenir pour faciliter l’expérience de ces deux pôles du spectre mère-fille. »

La ménopause

La ménopause est déclarée chez une femme lorsque celle-ci n’a pas eu de menstruations pendant une année entière. Normalement la tempête hormonale devrait déjà avoir commencé à se calmer. Si ce n’est pas le cas, on a intérêt à vérifier si tout va bien du côté des surrénales. En fait, cet aspect est aussi à considérer durant la périménopause, car ces minuscules glandes situées au-dessus des reins ont une importance croissante à mesure que la transition s’opère vers la ménopause.

Les glandes surrénales prennent graduellement le contrôle de la production des hormones sexuelles dans les ovaires. Mais elles ont également une autre fonction majeure, soit la production des hormones de stress, qui ont toujours préséance sur les hormones sexuelles. Les hormones de stress sont celles qui procurent l’énergie nécessaire pour préserver la vie – et ce, que votre existence soit réellement menacée ou simplement perçue comme telle.

On en revient toujours au même constat : si on ne prend pas soin de notre corps, ce dernier nous demande de le faire, de trouver des façons de relaxer, de manger de vrais aliments, de réduire ou d’éviter la consommation de stimulants comme la caféine ou l’alcool, de modifier nos habitudes de vie pour y inclure chaque jour un peu de mouvement ainsi que des activités permettant de se distancer des problèmes (par exemple en méditant, en faisant de la popote ou passant du bon temps avec des proches) – et au besoin de modifier notre façon de voir la vie.

Que ressent-on au sommet de la montagne?

Une très bonne amie m’a confié, il y a quelques années, qu’elle avait l’impression d’être enfin parvenue au sommet de la montagne. Cette paroi escarpée qu’elle avait mis tant d’années à escalader s’était enfin aplanie, comme par magie. Mon amie se sentait redevenue elle-même, dans une version plus âgée certes, mais aussi plus sage et plus satisfaite. Au sommet de cette montagne, elle était désormais au-dessus de ses affaires. Et vraiment heureuse!

Dans une entrevue accordée à Johanna Schneller dans le magazine Zoomer (septembre 2018), Emma Thompson, bientôt sexagénaire, confiait ce qui suit :
« J’adore cette période de la vie. [Elle baisse ostensiblement le ton.] Oui, je l’adore. Moi et les copines de mon âge, nous n’arrêtons pas de nous dire, « on est bien, n’est-ce pas? ». Je suis vivante, et j’en suis très reconnaissante… Je suis en santé [elle touche du bois]. J’ai acquis de la sagesse. J’ai les moyens de réaliser ce que la vie m’a appris à bien faire. Je suis très productive. Et je suis heureuse. Jamais je ne me suis sentie aussi capable d’utiliser mes capacités et je me trouve à un des moments les plus forts de la vie d’une femme. »

Sur ces paroles inspirantes, nous vous invitons à accueillir la période de votre vie où vous vous trouvez – quelle qu’elle soit – et à vous rappeler qu’elle vous réserve quelque chose de positif. Quelque chose pour vous aider à grandir et à vivre plus pleinement. Et bien sûr, A.Vogel est là pour vous soutenir en vous proposant diverses ressources sur des questions de santé spécifiques ainsi que des produits conçus pour faciliter les périodes de fluctuations hormonales. En voici quelques-uns parmi d’autres :

  • Vitex SPM est un régulateur hormonal, préparé à partir du fruit du gattilier (Vitex agnus-castus). Ce produit peut aider à régulariser le système hormonal et soulager les symptômes du SPM. Il s’agit aussi d’un remède efficace au cours des premiers stades de la périménopause si le cycle menstruel est plus court et les saignements plus abondants.
  • MenoSupport Complex permet d’atténuer une grande variété de symptômes associés à la baisse d’œstrogène (énumérés plus haut). Sa formule unique, de qualité supérieure, est conçue à partir des éléments suivants : fèves de soya entières sans OGM; magnésium; hibiscus; huile essentielle de zeste de citron et de verveine des Indes orientales; huile de fruit de Litsea cubeba.
  • MenoForce (auparavant appelé Menopause) est un produit fait de sauge biologique fraîchement cueillie. Il est particulièrement indiqué en cas de sueurs nocturnes et de transpiration abondante.
  • Avena Sativa est préparé à partir d’avoine biologique fleurie, sans gluten. Ce remède est particulièrement utile pour contrer l’extrême fatigue. Son action tout en douceur permet de reminéraliser et de régénérer le système nerveux épuisé.

Références
https://www.drnorthrup.com/daughter-at-puberty-mother-at-menopause/
http://www.everythingzoomer.com/arts-entertainment/2018/09/13/emma-thompson/

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