En quoi est-ce que je risque d'éprouver des problèmes de santé si j'accepte un poste en télétravail?
Vous avez peut-être déjà entendu quelqu'un dire que « rester assis, c'est aussi nocif que fumer ». C'est la nouvelle formule à la mode qu'on lance en évoquant la diminution des taux de tabagisme et la disparition du dur labeur physique qui retenait souvent nos ancêtres pendant des heures dans les champs. Des chercheurs de l'Université de Waterloo, tout comme Statistique Canada, ont mis en lumière la diminution massive de la prévalence du tabagisme. Les données indiquent que les taux ont décliné, passant de plus de la moitié des Canadiens en 1965 à seulement 15 % en 2017.
Cela contraste fortement avec l'augmentation en flèche des comportements sédentaires au fil des décennies. Un étonnant rapport de Statistique Canada indique que 82,5 % des adultes canadiens n'atteignent pas les lignes directrices quant à la quantité d'activité physique recommandée, soit 150 minutes par semaine. Pour mettre les choses en perspective, c'est à peine 21 minutes par jour. Si le travail comporte des avantages très attrayants, il a aussi pour effet de renforcer les comportements sédentaires entre nos quatre murs.
Que dit la science à propos des dangers à demeurer assis durant de longues périodes?
De 1998 à 2010, le temps passé devant des écrans a quintuplé, car ces derniers ont envahi à peu près tous les aspects de nos vies. Cela s'est traduit par une position assise prolongée, les épaules courbées vers l'avant et les yeux rivés sur l'écran. Une telle posture accroît la pression de près de 90 % sur le bas du dos – quand on sait que la douleur lombaire affecte de 70 à 80 % des Canadiens à un moment ou un autre de leur vie, on a là un bon point de départ.
Mais la douleur n'est pas la seule conséquence d'une position assise prolongée; les chercheurs associent également la sédentarité à un risque accru de cancer – et pas des moindres. Les résultats de l'étude HUNT menée en Norvège ont observé une hausse de 22 % du risque de cancer de la prostate chez les hommes passant plus de 8 heures assis chaque jour. Les hommes plus sédentaires voyaient leur risque de développer un cancer colorectal augmenter de 31 % et étaient 45 % plus susceptibles d'avoir un cancer du poumon.
Les répercussions d'un comportement sédentaire et de la position assise ne s'arrêtent pas là; elles sont de tous ordres, allant de la démence au diabète en passant par l'anxiété et les caillots sanguins. Le risque de varices augmente aussi, car la contraction des muscles de la jambe, lorsqu'on marche, favorise la circulation du sang.
Existe-t-il des remèdes pour aider à prévenir les varices?
Venaforce est une solution offerte sous forme de comprimé ou de liquide, pour administration par voie orale, ou de gel topique en application directement sur la peau. Ses bienfaits pour les tissus sont attribuables à un composé appelé aescine, qui en constitue l'ingrédient principal et qui provient de la plante Aesculus hippocastanum, ou marronnier d'Inde.
L'aescine, un mélange de saponines, procure à la plante ses propriétés anti-inflammatoires et anti-œdémateuses. Il a été démontré qu'elle accroît la tension des vaisseaux sanguins comme les veines, ce qui réduit le risque qu'ils laissent fuir du liquide et préserve l'efficacité de leurs valves.
Mon travail exige que je sois chez moi, à mon bureau, pendant de longues périodes... quelles sont mes options?
- De nombreuses entreprises ainsi que certains gouvernements ont mis en place des subventions ou prévu des budgets pour l'installation de divers équipements de bureau à la maison. Il pourrait être intéressant d'investir dans un bureau debout, sachant que la position debout permet de brûler plus de calories que la position assise – au moins 20 % et jusqu'à 100 %! Si le fait de travailler à la verticale peut brûler plus de calories, cela a aussi pour effet de comprimer le dos et favorise une accumulation de liquide dans les membres inférieurs, ce qui aggrave les varices. Si vous songez à passer plus de temps debout, les spécialistes des sciences de l'exercice recommandent l'utilisation d'orthèses ou d'un tapis antifatigue.
- Autre option à envisager : prenez des pauses pour marcher, ce serait-ce qu'autour de votre appartement. Quelques minutes de marche toutes les heures environ peuvent même avoir une influence positive sur votre productivité et votre concentration.
- Il est également important de prévoir votre pause du midi loin de votre bureau pour créer une coupure et vous donner une autre bonne raison de vous lever et de bouger!
Y a-t-il des exercices d'étirement pour prévenir les varices?
Portez une attention particulière à vos mollets; cela peut aider grandement à empêcher la formation de varices. L'étirement du coureur cible les muscles du mollet et le tendon d'Achille par la contraction de ces tissus autour des veines des membres inférieurs. Cela fait circuler le sang dans ces régions et réduit le risque de fuite des valvules qui est à l'origine des varices.
Si vous commencez à ressentir des élancements ou de l'enflure autour de vos veines, ou que vous éprouvez une sensation de lourdeur dans vos jambes, il serait bon d'en parler à votre médecin. Ce dernier pourra demander un examen d'imagerie afin de vérifier si ce n'est pas le signe d'un problème plus sérieux.
Nous vous encourageons vivement à lire certains de nos autres articles, dont Varices et bas de contention : parlons-en! et 5 moyens de réduire la rétention d'eau, qui portent exclusivement sur les conséquences des varices!
Références:
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2020009/article/00002-eng.htm
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-624-x/2012001/article/11676-eng.htm
https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-report/assessment-report-aesculus-hippocastanum-l-semen_en.pdf
https://ijbnpa.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12966-020-00925-8
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4838429/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6198967/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6397867/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30252516/
https://uwaterloo.ca/tobacco-use-canada/adult-tobacco-use/smoking-canada/historical-trends-smoking-prevalence