Comment se traite le syndrome métabolique?

Le fameux métabolisme... On ne compte plus le nombre de produits de santé ayant des effets sur ce vaste système qui, avouons-le, nous est beaucoup moins familier que son nom.

Digestion


Dr. Owen Wiseman, ND
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20 février 2018

Le métabolisme

Partout dans notre corps, nos cellules travaillent avec ardeur au bon fonctionnement de nos organes, à l’absorption des nutriments et à l’élimination des déchets. Chacun de ces processus se déroule selon une séquence de réactions chimiques bien spécifiques ayant pour but de transformer certaines molécules en substances utilisables. C’est ce qu’on appelle le métabolisme.

Par exemple, lorsque vous êtes confortablement attablé pour un bon repas, l’acide gastrique qui se trouve dans votre estomac commence aussitôt à digérer la nourriture en la fractionnant (catabolisme). Une fois les aliments décomposés, ils deviennent en quelque sorte « sur le marché » et le corps joue le rôle d’un analyste pour déterminer l’offre et la demande. Quelles cellules ont besoin de quels produits et est-il possible de les fabriquer et de les livrer? Une fois que les besoins sont établis, le corps se met à l’œuvre pour créer de nouveaux composants, comme les protéines, par l’anabolisme – c’est-à-dire la formation de matière.

Pour porter fruit, ces réactions nécessitent une série d’étapes qui empruntent des chemins bien précis. À chacune des étapes, le corps bénéficie d’un coup de pouce de la part de substances fort utiles, les enzymes. Ces dernières sont un peu comme des entremetteuses : elles aident à réduire l’énergie requise pour assurer la liaison chimique entre deux éléments. Pour effectuer une telle transformation, l’enzyme joue un rôle de catalyseur : elle participe à la réaction pour ensuite se régénérer ou se « réinitialiser », d’une certaine manière.

Mais ce n’est pas toujours aussi simple : parfois, ces réactions engendrent des radicaux libres, c’est-à-dire des électrons qui ne sont fixés à aucune molécule ni aucun élément. Les radicaux libres ont la capacité de semer la pagaille dans l’organisme, alors qu’ils essaient de trouver une molécule où s’accrocher. Cette chasse désespérée suscite de l’instabilité et endommage les cellules. Par chance, certaines enzymes peuvent capturer ces radicaux libres à mesure qu’ils se forment et les empêcher de migrer dans d’autres régions du corps.

Le syndrome métabolique

Les problèmes métaboliques risquent d’entraîner divers symptômes comme la perte ou la prise de poids, la perte de chaleur aux extrémités (mains et pieds froids), des maux de tête et des sautes d’humeur, entre autres. Lorsqu’une personne présente un certain ensemble de symptômes, on parlera de syndrome métabolique, une réalité qui touche environ un Canadien sur cinq. Les problèmes qui contribuent à ce diagnostic sont les suivants :

Vous avez sans doute déjà entendu parler de ces symptômes en même temps que de maladies cardiovasculaires ou cardiaques; le syndrome métabolique se situe en effet dans le même registre. Ce groupe de symptômes augmente le risque personnel de maladies cardiovasculaires et de diabète de type 2.

La plupart du temps, le syndrome métabolique est associé à l’obésité, à la sédentarité et à l’insulinorésistance. On pourrait comparer l’insuline à un genre de « gardienne » à l’entrée de la cellule. Une fois ingérée, notre nourriture est fractionnée en sucres simples comme le glucose; sans insuline, le glucose ne peut pas pénétrer dans les cellules pour les alimenter. Le corps se sent alors affamé et envoie au cerveau le signal qu’il lui faut encore et encore du glucose, avec évidemment pour conséquence la prise de poids – un facteur de risque du syndrome métabolique.

Il y a tout de même moyen d’exercer un certain contrôle sur le taux métabolique et l’indice de masse corporelle (IMC) :

  • Stimulez votre métabolisme. Les cellules réagissent à une variété de facteurs qui déterminent la rapidité avec laquelle elles devraient produire de l’énergie pour l’organisme sous la forme d’ATP (adénosine triphosphate). Lorsque le métabolisme est ralenti, par exemple durant le sommeil, le corps ne recourt qu’à l’anabolisme pour emmagasiner de l’énergie (graisses, protéines et glucides) et répondre à la demande du lendemain. Les aliments et boissons contiennent plusieurs éléments susceptibles d’accélérer le métabolisme et de faire passer l’organisme en mode catabolisme, par la décomposition des graisses en vue de fournir de l’énergie. À titre d’exemple, le thé vert contient des polyphénols qui interagissent avec GLUT4, un récepteur qui permet au glucose de pénétrer dans la cellule. Il a été démontré que les polyphénols réduisent la montée de glucose sanguin déclenchée à la suite d’un repas copieux, normalisent la glycémie et préviennent l’obésité ainsi que les dommages à la fonction cardiovasculaire.
  • Soulagez vos symptômes. Des produits comme Molkosan et sa version fruitée Molkosan Petits Fruits constituent une excellente source d’acide lactique, de calcium et de potassium. Vous savez peut-être déjà que l’acide lactique est un sous-produit chimique de l’exercice, qui résulte de la consommation des sources d’énergie par l’organisme (le catabolisme dont il était question plus haut). La mitochondrie, l’organelle chargée de produire l’ATP nécessaire à nos activités quotidiennes, assume également la responsabilité de traiter le lactate. Plus il y a de lactate dans l’organisme, et plus il se forme de mitochondries, ce qui accroît le métabolisme et peut aider à limiter les facteurs de risque du syndrome métabolique comme l’obésité et l’insulinorésistance.
  • Bougez. Aller au gym, faire de la randonnée pédestre ou prendre le vélo au lieu de l’auto pour vous rendre au marché sont autant de moyens d’augmenter votre niveau d’activité physique. Des chercheurs ont mené une étude auprès d’animaux pour vérifier l’influence de la capacité d’exercice sur le matériel génétique cardiaque. Ils ont mesuré les quantités de microARN-1 et -29c, lesquels contribuent au dépôt de collagène un peu partout dans le cœur. Le collagène est une protéine importante qui assure l’extensibilité du tissu conjonctif cardiaque. En présence de quantités élevées de ces microARN, le collagène s’accumule et les mouvements du cœur deviennent alors plus ardus. On a observé que l’exercice réduit l’expression de ces microARN à des niveaux non pathologiques.
  • Boudez le sucre. Lorsqu’une personne réduit son apport en fructose alimentaire, il s’ensuit une diminution de sa tension artérielle diastolique, de ses taux de triglycérides ainsi que de sa cholestérolémie. On sait que le fructose encourage la synthèse des graisses et leur accumulation dans l’organisme; il stimule en outre le siège de la récompense dans le cerveau, ce qui amène à en consommer davantage. Par ailleurs, contrairement au glucose, il n’a pas d’effet suppresseur sur la ghréline, l’hormone responsable de la sensation de faim.

Références:
http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0002915
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7227559
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29138674
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29210126
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29221702
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2871121/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4736733/
http://www.physiology.org/doi/full/10.1152/ajpendo.00594.2005?view=long&pmid=16434551&
http://www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2012001/article/11735-eng.htm

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