Le diagnostic du SPM repose sur un ensemble de symptômes qui apparaissent et disparaissent au cours du cycle menstruel. Il est rare que les femmes qui éprouvent des malaises pendant la majeure partie du mois ou tous les jours soient atteintes du SPM comme tel.
En pareil cas, d’autres problèmes sont habituellement en cause. En fait, le SPM n’est pas toujours facile à diagnostiquer. Oui, la plupart des femmes (85 % selon des estimations) éprouvent quelques symptômes menstruels avant leurs règles, sans toutefois souffrir du SPM.
C’est lorsque les symptômes commencent à affecter le quotidien et la qualité de vie qu’il est possible de poser un diagnostic. Selon les études, entre 3 et 8 % des femmes éprouvent de graves symptômes du SPM – une condition connue sous le nom de trouble dysphorique prémenstruel.
Les causes du SPM sont encore nébuleuses. Une chose est sûre, toutefois : l’équilibre entre les deux principales hormones féminines, l’œstrogène et la progestérone, joue un rôle important.
Les scientifiques doivent poursuivre leurs recherches afin de déterminer comment et pourquoi les symptômes se manifestent. Plusieurs facteurs contribuent au problème en aggravant les symptômes :
À l’échelle individuelle, la compréhension des facteurs qui influencent les symptômes du SPM peut aider à trouver une solution. Par exemple, si le stress est un élément aggravant, le fait de s’attaquer aux causes de votre stress et d’apprendre à mieux composer avec le stress peut aider à améliorer les symptômes du SPM.
Le SPM peut toucher toute femme qui a des menstruations. Les symptômes ne se manifestent pas durant la grossesse et, pour des raisons évidentes, prennent fin avec la ménopause.
Ce syndrome affecterait surtout les femmes de 20 à 40 ans, ainsi que celles qui n’ont eu qu’un seul enfant. Le SPM tend également à être particulièrement incommodant lors d’importantes variations hormonales, par exemple à l’apparition des premières règles (ménarche), juste avant la ménopause ou à l’abandon de la pilule contraceptive.
Bien que plusieurs jeunes filles manifestent des symptômes dès les premières années de leur puberté, les médecins se gardent bien de poser un diagnostic de SPM chez les adolescentes qui viennent à peine d’avoir leurs premières règles.
Plusieurs symptômes du SPM ont été décrits; certaines sources en dénombrent jusqu’à 150. Ces symptômes peuvent être considérés comme étant de nature physique ou émotionnelle, les plus répandus étant :
Symptômes physiques :
Symptômes émotifs :
Le SPM peut également déclencher ou aggraver certaines conditions sous-jacentes comme l’asthme, la migraine, les feux sauvages et l’eczéma.
Par chance, la plupart des femmes n’éprouvent qu’un seul symptôme ou seulement quelques-uns. Phénomène intéressant, la configuration des symptômes affectant chacune connaît peu de variations d’un mois à l’autre.
On a depuis longtemps recours aux plantes médicinales pour traiter les symptômes du SPM; ces solutions sont très prisées des femmes qui préfèrent éviter les médicaments classiques. Deux approches sont possibles :
Dans l’un et l’autre cas, il se peut que de simples changements des habitudes de vie (régime alimentaire et exercice) aient pour effet de soulager vos symptômes.
Les médecins préfèrent généralement éviter l’utilisation de médicaments d’ordonnance pour traiter le SPM. Si toutefois vous avez essayé des médicaments en vente libre et que vos symptômes vous incommodent toujours, vous devrez peut-être prendre des analgésiques ou des antidépresseurs, ou encore vous tourner vers les contraceptifs oraux. Pour en savoir plus, suivez le lien vers notre page sur les traitements du SPM.
Faites un suivi de vos symptômes en utilisant notre journal du SPM, qui vous aidera à établir le schéma de vos malaises et à trouver des moyens pour les atténuer.
Inspiration pour une vie en santé!