La peau constitue l’organe du corps humain le plus volumineux; elle se compose de trois couches distinctes : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Cette partie de votre corps accomplit une foule de tâches importantes, par exemple la régulation de la température corporelle ou la protection du système immunitaire contre les bactéries et pathogènes dangereux.
Nos experts de la peau vous expliquent comment diverses habitudes de vie peuvent affecter la santé de votre peau et quels problèmes risquent de survenir en raison de votre génétique, de votre fonction immunitaire ou de la présence d’une infection contagieuse.
La peau est le plus gros organe du corps humain; sa surface peut atteindre deux mètres carrés1. Elle joue un rôle vital en vous protégeant de l’intrusion de pathogènes, absorbe les impacts en cas de chocs, normalise votre température corporelle et vous permet de ressentir à la fois le toucher, la pression et la douleur.
Cet organe, qui ne cesse de changer et d’évoluer au cours de la vie, a besoin d’un apport équilibré de nutriments pour demeurer en santé. Les jeunes enfants ont une peau délicate et fragile; celle-ci devient plus résistante et plus dense à mesure qu’ils grandissent. La peau des hommes est habituellement plus épaisse que celle des femmes; avec l’âge, toutefois, notre peau à tous se fragilise à nouveau avec la perte graduelle de protéines essentielles comme le collagène et l’élastine. La peau devient alors plus sujette à la détérioration par le rayonnement UV, les rigueurs du climat ou certains facteurs associés à l’alimentation et au mode de vie.
La peau constitue également un organe d’élimination. En effet, les toxines et les impuretés peuvent être éliminées par la transpiration, ce qui risque de provoquer une certaine irritation – en particulier si votre peau doit prendre la relève d’un foie paresseux ou déficient.
La peau bénéficie d’une structure composée de cellules, de terminaisons nerveuses et de tissus protecteurs abritant les glandes sudoripares, les follicules pileux et les vaisseaux sanguins. Chaque couche cutanée possède des composants distincts qu’il est important de connaître afin de bien comprendre comment les différentes cellules fonctionnent et interagissent pour accomplir des tâches essentielles.
Référence:
http://www.webmd.boots.com/skin-problems-and-treatments/guide/picture-of-the-skin
L’épiderme est la couche externe de la peau; bien qu’elle soit plutôt mince, elle est dotée d’une endurance surprenante. Un épiderme résistant et sain peut empêcher les pathogènes tels que les bactéries et les champignons de pénétrer dans l’organisme.
La partie extérieure de l’épiderme, celle qui est visible à l’œil nu, porte le nom de couche cornée; il s’agit à proprement parler d’une couche de cellules de peau mortes constituées d’une protéine dure, la kératine. C’est dans la couche inférieure de l’épiderme (ou couche basale) qu’est produite la mélanine, un précieux pigment qui filtre les rayons UV.
Plusieurs types de cellules ayant chacune un rôle précis et utile à jouer sont présentes dans l’épiderme.
La couche suivante de la peau s’appelle le derme. Plus épais que l’épiderme, le derme contient du collagène, une protéine qui constitue environ 75 % de la peau, et de l’élastine, une autre protéine ayant une fonction structurale.
Le derme contient aussi de nombreuses cellules et glandes qui contribuent à la solidité, l’hydratation et la souplesse de la peau. C’est dans le derme que se trouvent les glandes sudoripares ainsi que les terminaisons nerveuses et les follicules pileux, d’où une plus grande sensibilité du derme comparativement à l’épiderme.
L’hypoderme est la couche adipeuse de peau située sous le derme. Il contient des tissus sous-cutanés composés de cellules adipeuses et de tissu conjonctif qui protègent les organes, les os et les ligaments des éléments pathogènes, des bactéries et de toute forte pression exercée lors d’un impact.
L’hypoderme peut servir d’« isolant » pour l’organisme en cas de changement de température, ainsi que d’« entrepôt » permettant de stocker des réserves d’énergie pour les cas d’urgence. C’est également dans cette couche de peau que sont injectés certains médicaments comme l’insuline et la morphine.
Lorsqu’il est question de problèmes cutanés, on pense spontanément à l’état général de la peau : sèche, sensible ou grasse, par exemple.
Ces manifestations sont souvent la conséquence de troubles plus complexes comme l’eczéma, l’acné ou la rosacée. Il peut aussi arriver que certaines personnes aient tout simplement un type de peau différent, pour une raison ou une autre.
D’autres connaîtront à l’occasion des problèmes spécifiques à cause de certains facteurs liés à leur alimentation, leur style de vie (on pense ici au niveau de stress, entre autres) ou leur environnement.
On entend souvent dire que l’aspect extérieur de notre peau est le reflet de notre santé générale, et que si quelque chose ne tourne pas rond, tôt ou tard le problème aura des répercussions au niveau cutané. Par conséquent, les troubles cutanés sont plus sérieux que les problèmes courants de peau; en fait, ce qui pourrait passer pour un simple problème de peau (la sécheresse, par exemple) peut souvent être le signe d’une maladie spécifique.
Les maladies comme l’acné, l’eczéma, la rosacée ou l’ichtyose peuvent être très pénibles à vivre et même avoir un impact sur la santé psychologique. Si elles sont parfois attribuables à des causes internes plus profondes, elles peuvent aussi survenir sans aucune raison apparente!
La plupart des troubles cutanés ne peuvent être rattachés à une cause simple et évidente. Ils sont plutôt le résultat d’une foule de variables et de déclencheurs interreliés. C’est justement parce qu’il y a de nombreux facteurs à considérer que les troubles cutanés ne sont pas toujours faciles à traiter.
Voici quelques-uns des déclencheurs les plus fréquents de troubles cutanés.
Contrairement aux troubles cutanés, les infections de la peau sont habituellement causées par une éclosion bactérienne ou fongique, et peuvent être contagieuses. La gale, les verrues et les infections fongiques comme le pied d’athlète sont autant d’infections transmissibles d’un hôte à l’autre.
Les infections cutanées, par chance, ont toutes des causes identifiables et peuvent être guéries. Le traitement consiste normalement à éliminer la source de l’infection, qu’il s’agisse de la levure Candida, le sarcopte de la gale ou un type particulier de virus.
Inspiration pour une vie en santé!